CNUCED : Rapport sur le commerce et le développement 2005

Le Rapport 2005 de la Conférence des Nations Unis sur le Commerce et le Développement (CNUCED) analyse les tendances récentes de l’économie mondiale par rapport aux progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement du Millénaire et examine les nouvelles caractéristiques de l’interdépendance économique mondiale résultant de la vigoureuse croissance observée en Chine et en Inde.

Dans la perspective de la réalisation des objectifs de développement du Millénaire, il est satisfaisant d’apprendre qu’en 2004 le revenu par habitant a augmenté presque partout dans le monde en développement et que les perspectives à court terme sont bonnes. La mauvaise nouvelle est qu’en Afrique subsaharienne, même une croissance du PIB de près de 5 % reste insuffisante pour que soient réalisés ces objectifs.

Les perspectives globales pour 2005 et au delà sont assombries par un accroissement des déséquilibres commerciaux mondiaux. Comment peut on y remédier sans provoquer une récession à l’échelle mondiale ? La solution passe par un renforcement de la demande intérieure en Europe et au Japon, mais une approche macroéconomique internationale coordonnée qui mobilise les principaux pays en développement est également nécessaire.

La forte hausse des prix du pétrole aura un plus fort impact sur l’activité économique et sur l’inflation dans les pays en développement que dans les pays développés. Toutefois, la plupart des pays en développement seront peut être en mesure d’éviter de nouveaux déficits commerciaux si leurs propres exportations bénéficient d’une plus forte demande.

Depuis 2002, la demande vigoureuse des pays d’Asie de l’Est et du Sud, en particulier la Chine et l’Inde, a été le principal facteur de hausse des prix des produits de base et d’amélioration des termes de l’échange de nombreux pays en développement. Mais pour combien de temps encore ?

Le récent essor du marché de certains produits primaires ne signifie pas la fin d’une tendance baissière à long terme et de l’instabilité de la plupart des cours des produits de base. Il faut bien se garder de considérer comme résolu le problème des produits de base. Au contraire, les pays en développement doivent profiter de l’occasion pour accroître les investissements dans les activités manufacturières afin d’améliorer leur productivité et d’élargir leur diversification.

http://www.tanmia.ma/IMG/pdf/tdr2005overview_fr.pdf

Source : www.unctad.org